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Rien ne prédisposait ce Marseillais né en 1 957 à une carrière dans l’horlogerie. Il fait son apprentissage comme horloger parce qu’il est renvoyé de l’école- et parce que son oncle a emprunté cette voie avant lui. Peut-être une vocation malgré tout, en fin de compte ? Il termine son apprentissage dans l’atelier de son oncle à Paris, mais bientôt son travail de réparateur ne le satisfait plus. Il commence à construire ses propres mouvements, rêve du tourbillon et en réalise un à l’age de vingt ans à peine. Il ouvre son atelier où il confectionne des montres comportant de nombreuses subtilités techniques et esthétiques pour une clientèle de collectionneurs. Par ailleurs, il oeuvre toujours comme restaurateur de montres anciennes et suit pendant un certain temps les horloges du « Musée des Arts et Métiers ». En 1986, il rejoint «I’Académie des Horlogers Créateurs Indépendants AHCI » et étend ainsi sa renommée.
Le nouveau coup de génie de Journe est un chronographe à complication avec seconde « foudroyante ». Le Centigraphe Souverain dispose de trois totalisateurs indiquant au 100e de seconde près le temps écoulé.
Avec de telles spécialités, Journe s’attire l’attention des collectionneurs qui font littéralement la queue. La production annuelle entière est vendue à l’avance, et la manufacture de la vieille ville genevoise ne peut guère produire plus de 700 à 1 000 montres par an.
Site web : http://http://www.fpjourne.com/
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