Corum


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Selon René Bannwart, fondateur de Corum, il est inutile de préciser qu’une montre doit aussi indiquer l’heure. Les montres qu’elle produit dès 1 955 se doivent d’être remarquables techniquement et esthétiquement et doivent faire preuve de créativité dans leur design tout en utilisant des matériaux innovants. Bannwart est intraitable sur la qualité des mouvements, mais l’aspect des montres lui importe avant tout. Les montres qu’il présente à la Foire de Bâle en 1 956 attirent immédiatement l’attention du public. Bannwart s’est ensuite toujours efforcé de consolider ce succès patiemment remporté.

Transformant un problème en solution, il utilise de simples disques dorés sans indexes, avec juste le logo et la clé typique de Corum près du chiffré « 12 », lorsque son fournisseur de cadrans ne peut pas livrer comme prévu pour la Foire 1 958. Les visiteurs se montrent enthousiastes et commandent immédiatement la première montre « au cadran vierge » de l’histoire. Plus tard, ces montres « sans les heures » serviront de modèle pour la « Romulus » présentée en 1 966 et figurant toujours dans l’assortiment et dont les chiffres des heures sont gravé sur le verre.

En 1 960, Corum présente la « Admiral’s Cup «  avec l’alphabet des flammes en lieu et place des indexes, rapidement le modèle le plus populaire de la marque. En 1 980, c’est au tour de la « Golden Bridge » de Vincent Calabrese de faire fureur, une montre avec un mouvement bâton en or.

En 1999, la marque fut acquise par Severin Wunderman (qui fut pendant 23 ans le fabricant des montres Gucci). A la disparition de son père, c’est Michael Wunderman qui gère aujourd’hui les affaires, et qui a décidé de relancer la fameuse « Golden Bridge », avec une nouvelle- version intégrant de grandes complications.

Site web : http://http://www.corum.ch