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Pour nombre de gens, Cuba signifie bien des choses. De nos jours, ceux des communications frénétiques et des voyages effrénés, l’île semble incarner le rétro le plus pur. Alors revenons au début du xxème siècle pour retrouver une sorte de bon vieux temps, celui de l’atelier et de l’élégante boutique horlogère de Ramon Rio y Cuervo et des fils de sa sœur, sur Quinto Avenida, où l’on pouvait trouver de belles montres de poche suisses et, bien sûr, quelques modèles américains plus modestes.
Avec l’avènement du tourisme venu de la Floride toute proche, leur affaire se développa avec des montres-bracelets auxquelles le don Ramon ne tarda pas à apposer son nom, à l’instar de maints joailliers de New York, Paris et même Lucerne. C’est ainsi que naquit Cuervo y Sobrinos. En 2002, un passionné de montres italien et un homme d’affaires espagnol s’associèrent pour ressusciter Cuervo y Sobrinos et en relancer la fabrication dans la partie italophone de la Suisse, en collaboration avec divers ateliers helvètes, réussissant à insuffler à leurs produits actuels une incarnation littéralement romantique de l’île dans ses meilleurs jours.
Les gammes sont parfois élégantes et sobres, comme l’Esplendido, et parfois plus ludiques. C’est ainsi que la collection Torpedo Pirata arbore des boutons en gueule de tromblon, un remontoir en boulet de canon et une collerette en hublot.
Vidéo :
Site Web : http://http://www.cuervoysobrinos.com/