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En quelques années, Ducommun a su agrandir son atelier d’arrière-cour pour en faire une véritable fabrique dont le nom « Doxa » orne fièrement le portail d’entrée. Mais ce travailleur assidu savait aussi profiter des bons côtés de la vie : il logeait au Château des Monts au-dessus du Locle qui accueille aujourd’hui le Musée de l’Horlogerie. L’une des heures de gloire récentes de cette entreprise qui a 120 ans d’existence est le succès de la montre de plongée « Sub 300T » qui se distingue clairement de la plupart de ses pairs lors de sa sortie en 1967.
La Fédération Américaine des Plongeurs se montrait un conseiller efficace et ses plongeurs savaient exactement ce qu’ils voulaient : Un cadran clair pour les profondeurs moyennes, trop peu profondes pour les puissants indexes lumineux, ainsi qu’un boîtier large solidement maintenu au poignet par ses cornes en retrait. Son point fort consiste en une double série de chiffres sur la lunette mobile unilatérale : La série intérieure est une minuterie conventionnelle, la série extérieure indique la profondeur en mètres. Mis en relation avec les minutes de la partie intérieure de la lunette, cela donne un tableau de décompression efficace.
Les développeurs actuels de Doxa ont ressorti les designs des années 1960 de leurs tiroirs et les proposent – mis à jour techniquement et étanches jusqu’à 750 mètres – en diverses collections limitées, uniquement par Internet d’ailleurs, service coordonné par une antenne en Autriche.
Site web: http://http://www.doxawatches.com/
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