Fondée en 1914 par Eugène Meylan, Glycine n’a pas tardé à évoluer pour devenir l’une des manufactures horlogères les plus innovantes. Elle a réussit à traverser les plus grandes crises du xxe siècle et notamment la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale mais la révolution du quartz lui fut presque fatale.
En 1984, au plus profond de la crise horlogère suisse, Hans Brechbühler reprit Glycine et réussit à la sauver de la faillite. En compagnie de sa fille cadette Katherina, il remit la marque sur pieds en la positionnant comme un spécialiste de robustes montres de pilotes et de sport qui sont toujours plus grandes que leurs concurrentes. Les aficionados apprécient leur diamètre de 55 mm, d’autant que cette taille imposante abrite trois mouvements indépendants affichant quatre fuseaux horaires.
En 2005, Katherina Brech, devenue PDG de la compagnie, adjoignit à sa gamme quelques étonnantes montres au look quasi militaire. De son côté, Hans Brech bühler ne resta pas les bras croisés, contribuant toujours à la bonne marche de la société par ses conseils et sa longue expérience. A son décès en 201 0, Glycine et toute l’industrie horlogère suisse perdirent une personnalité aussi attachante qu’active et efficace. Au début 2011 ,Katherina Brechtbühler a décidé de vendre la société à la holding Altus Montres, dont le siège est situé à Muri, près de Berne. Stephan Lack, le président du Conseil d’administration de Altus, a repris la direction de Glycine en juin 2011. Il connaît bien la branche horlogère pour avoir passé une dizaine d’années en Asie en tant que distributeur de marques de montres suisses.
Site web : http://http://www.glycine-watch.ch/e/index.e.jsp
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