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Contrairement à la légende, ce n’est point dans les tranchées du front de l’Ouest que John Harwood a eu a l’idée d’une montre automatique (il a servi en Afrique), mais elle est le résultat de son expérience comme horloger sur l’ile de Man. A cette l’époque, ses clients sont avant tout des vacanciers de passage sur cette île de la Manche. Les joies de la plage et du sable l’amènent à rencontrer ses clients fréquemment : A peine a-t-il soigneusement réparé leurs montres que les clients déçus reviennent avec un nouveau problème. Les raisons en sont le sable et l’humidité qui pénètrent tout, même les montres. Harwood comprend vite que les montres pèchent par leur couronne, ce qui lui inspire une idée radicale : supprimer la tige du remontoir pour assurer l’étanchéité parfaite du boîtier. Horloger doué, il trouve un solution sensationnelle : Le mouvement de la montre portée au poignet anime une masselotte ancrée au centre du mouvement qui assure le remontage automatique du mouvement grâce à divers cliquets et rouages.
Le mécanisme révolutionnaire de Harwood pour le réglage des aiguilles, avec son guichet caractéristique près du 6, est unique et se fabrique de nouveau aujourd’hui grâce aux dessins originaux de 1922. L’heure se règle en tournant la lunette crénelée. Ce remontage automatique grâce à quelques petits mouvements de la main, aujourd’hui évident, était une révolution dans les années 1 920. Nous succombons encore et toujours à la fascination d’une mécanique assurant la plus grande liberté à celui qui la porte. C’est un véritable engouement que provoquent les premières montres « à remontage automatique » de Harwood produites en série et révélées au monde lors de la Foire de Bâle en 1 926. L’heure s’était enfin automatisée!
site web : http://http://www.harwood-watches.com/en/home/index.html