Rolex

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Rolex fait sans nul doute partie des icônes qui ont entamé leur marche de gloire au début du xx siècle. Le nom, inventé par le fabricant de montres Hans Wilsdorf (1 881 – 1 960) de Kulmbach, serait un dérivé de « horlogerie exquise ». Wilsdorf avait pour but de créer une montre-bracelet de précision capable de concurrencer les goussets qui prédominaient à l’époque. C’est lui,également, qui établit les valeurs de base de la marque, qui restent toujours d’actualité : qualité optimale en fabrication et en finition, meilleure précision possible, robustesse et résistance au quotidien – des qualités valables pour tous les modèles, quelque soit leur domaine d’utilisation extrême. Hans Wilsdorf peut figurer en tant qu’«Enzo Ferrari de la montre» : le premier voulait réaliser la meilleure voiture, l’autre la montre la plus précise et la plus résistante. En 1910 déjà, Wilsdorf obtient à Bienne un certificat de marche de première classe pour une montre-bracelet de 24,81 mm de diamètre.

En 1914, Rolex réitère l’observatoire de Kew, en Angleterre : la première montre bracelet y est certifiée « classe A» pour avoir égalé la précision de marche d’un chronomètre de la marine. Du coup, Wilsdorf entre dans le cercle des horlogers les plus réputés d’Angleterre avec une montre à bracelet, de surcroît. Dès le début, les mouvements sont fournis par l’entreprise Aegler à Bienne, fondée par Jan Aegler en 1 878. Depuis 1 881, son siège est établi au Rebberg près de Bienne, d’où elle exporte des montres pour dames depuis 1 900 partout dans le monde – sauf en Angleterre (depuis 1913) pour ne pas concurrencer son grand partenaire Rolex. En 1914, la firme est transformée en SA sous le nom de « Aegler SA, Rolex Watch Company ».

A cette époque, elle compte 200 employés et livre exclusivement Rolex. Aegler reste indépendant jusqu’en 2004, quand le président de Rolex, Patrick Heiniger, rachète l’entreprise pour la modique somme de 2,5 milliards de francs pour l’intégrer à Rolex. Cette dernière est indiscutablement l’un des grands pionniers de la montre-bracelet. Hormis la robustesse mécanique et une excellente précision de marche, l ‘étanchéité est clairement l’un des objectifs de Wilsdorf. But qu’il atteint en vissant des éléments du boîtier entre eux et en ayant recours à une couronne spéciale à pas de vis et joint, ainsi qu’un verre spécial. Le nom de cette oeuvre d’art est vite touvé : .Oyster  – l’huître, symbole de la fermeture hermétique.

En 1 953, Rolex lance de nouveaux modèles Oyster pour les pros et les spécialistes, avant tout le « Turn-O-Graph » et la montre de plongée « Submariner ». Les montres ultra-résistantes destinées aux alpinistes, pilotes, plongeurs, océanologues, pilotes de course, scientifiques et aventuriers de tout poil forment à ce jour la colonne vertébrale de la marque qui, de l’autre côté, satisfait également les exigences d’une clientèle particulière, friande de montres de sport en métaux précieux et serties de diamants. Malgré quelques modèles avec phases de la lune, calendrier perpétuel ou chronographe à rattrapante, Rolex reste depuis plus d’un siècle fidèle à ses principes minimalistes. Aucun tourbillon, aucun carillon, ni calendrier perpétuel, ni de Grande Complication.

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Pour son 100e anniversaire, en 2008, la société s’est installée dans ses nouveaux locaux de Plan-les-Ouates, dans la banlieue genevoise. Le deuxième siècle de Rolex a débuté avec la fin d’une dynastie, puisque fin 2008, son directeur général, Patrick Heiniger, quittait son trône. Ainsi, quarante-cinq ans de « règne Heiniger » s’achevaient chez Rolex. En effet, c’est en 1 992 que Patrick avait pris en charge la destinée de Rolex des mains de son père, André Heiniger, lequel détenait le record du plus long mandat au titre de plus puissant patron de Suisse, ayant accédé au sommet de Rolex en 1 963 après avoir longtemps conseillé M. Wilsdorf.

Vidéo :

Site web : http://www.rolex.com