Junghans

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Cent cinquante années d’ingéniosité, d’innovation et de savoir-faire traditionnel ont permis à Junghans, manufacture de Schramberg, de se faire un nom unique. Grâce à quelques réalisations presque légendaires, cette fabrique de Forêt-Noire a montré qu’elle pouvait allier haute technologie et horlogerie de tradition. Elle produisait annuellement plus de trois millions de montres, ce qui en faisait le plus gros producteur horloger de la planète.La renaissance de la montre mécanique, dans les années 1 990, s’est pourtant faite sans Junghans. Etudes hasardeuses, technologies au développement très long et surtout débâcle du groupe propriétaire, Egana Goldpfeil-Holding, déstabilisèrent la manufacture allemande.

Il semble pourtant qu’aujourd’hui, Junghans en ait enfin fini avec ses démons grâce à sa reprise, début 1 990, par les industriels Hans-Jochem Steim et Hannes Steim, père et fils dans l’horlogerie. Étroitement liés à Junghans par le lieu d’origine et l ‘amour de la tradition, ils pourraient assurer à la manufacture un avenir couronné de succès. L’étoile de Junghans brille donc d’un éclat nouveau. La marque Erhard Junghans se situe au-dessus de la collection classique de Junghans, d’après guerre. Elle fut baptisée selon le fondateur de l’empire des montres, Erhard Junghans. Un nom qui se veut au-dessus de la mêlée, non seulement historiquement, mais une nouvelle fois aujourd’hui en ce qui concerne la renommée, le sens de la qualité et l’authenticité. Après une époque où l’entreprise a versé dans le gigantisme, les employés fabriquaient jusqu’à  9000 montres par jour ! Le chemin de la gloire renouvelée passe par l’ambiance du temps de sa fondation.

Pour le l00e anniversaire, la marque, a réservé l’étage supérieur de son bâtiment, salle inondée de lumière, où sont produites les montres équipées des deux calibres automatiques J 830 et J 890 (basés sur des mouvements japonais Seiko), ainsi qu’une série très limitée du tout nouveau calibre « maison » J 325. « Ce n’est qu’un simple calibre à remontage manuel, mais pour nous, ce sont les débuts», explique Mathias Stotzl le patron de la marque. Ce n’est pas tâche facile que de révéiller la marque allemande la plus connue, et mieux encore, de la faire renaître plus belle et plus forte que jamais. Son directeur, Heinz W. Pfeifer, sait toutefois comment on fait danser un géant – c’est lui qui a transformé Glashütte en manufacture moderne il y a 10 ans.

Site web : http://http://www.junghans.de/